
Aperçu de la programmation du Festival Puccini 2007.
Le 53ème Festival Puccini de Torre del Lago aura lieu cette année du 20 juillet au 19 août. Nichée en pleine nature toscane sur les rives du vaste et beau lac Massaciuccoli, cette manifestation lyrique de plein air, commémore chaque été le souvenir de Giacomo Puccini, éminente figure du pays.
Né à Lucca, le célèbre compositeur resta très attaché à sa région natale, se faisant construire une magnifique villa (ouverte au public), où il séjourna à partir de 1904, chassant, pêchant et se ressourçant jusqu’à sa mort dans ce havre de tranquillité, indispensable à sa création.

Quatre titres ont été sélectionnés pour cette édition. Madama Butterfly ouvrira les festivités le 20 juillet : la production signée Stefano Vizioli, dirigée par Laurence Gilgore réunira Elmira Veda et Tiziana Ducati (rôle-titre), Renata Lamanda et Annunziata Vestri (Suzuki), Fabio Sartori interprétant Pinkerton aux côtés de Luca Salsi (Sharpless) les 29 juillet, 3 et 19 août.
Second titre, Tosca (21, 28 juillet, 4, 9 et 18 août) placée sous la double direction de Keri Lynn Wilson et Valerio Galli, spectacle conçu par Mario Corradi. Dans le rôle de Floria alterneront Antonia Cifrone et Maria Mastino, entourées de Giorgio Surian (Scarpia) et de deux Cavaradossi bien connus, Marcello Giordani et Stefano Secco.
L’inusable Bohème sera présentée les 27 juillet, 5, 11 et 17 août conduite par Stewart Robertson, dans une mise en scène de Maurizio Scaparro : Norma Fantini et Maria Luigia Borsi s’empareront tour à tour de Mimi, Donata D’Annunzio Lombardi et Chun Yu Xu chanteront Musetta, tandis que Massimilliano Pisapia (Rodolfo), Gabriele Viviani et Marzio Giosi (Marcello) complèteront la distribution.
Dernière œuvre du festival 2007, La Rondine sera donnée les 10 et 16 août. Alberto Veronesi, également directeur artistique du festival, assurera la direction musicale, Lorenzo Amato signant la mise en scène. A l’affiche la Magda de Svetla Vassileva, Maya Dashuk (Lisette), Roberto Aronica (Ruggero) et Emanuele Giannino (Prunier). Pour ceux que les arènes indisposent, mais que le charme du plein air attire, le voyage s’impose.
François Lesueur